MAXIME DAVIAU

Nomenclature des Ruines industrielles

Entre paysage arachnéen et territoire en mutation, Barakaldo cherche encore sa place entre la densité urbaine, et ses friches désinvoltes. Au delà de cette échelle basée que su Barakaldo, cette ville affiche sa mutation par son envie de recoudre avec les territoires environnants. Bilbao devient un facteur important de son devenir. Barakaldo s'ouvre vers toutes les horizons possibles, et son fleuve lui permet d'être symboliquement relié au monde entier. De son aire industrielle, ce site garde encore un grande partie de ses friches. Elles s'étendent en grande partie en bordure de fleuve, et s'érigent au travers des grues qui composent ce paysage aérien et filaire. Ces friches investissent la plupart des quais, et notamment ce que l'on peut appeler la présqu'île industrielle en face de Sestao. Localisées ainsi, elles ordonnent le territoire selon un système assez brutale. La ville technique bloque la ville antique et moderne de s'irriguer vers l'eau. Toute la ville n'est pas paralysée, mais une partie contribue au verrouillage de a ville. Les activités de transport ont permis de libérer Barakaldo, mais elle reste encore obstruée par cette rupture apparente. La couture est inévitable, et indispensable à la revitalisation de ce territoire.

Sa conversion est imminente, de ce fait les terrains industriels ont des potentiels de projets importants. Notre terreau de projet sont les différents outils qu'offrent le territoire: Ils font objet à la fois d'analyse mais aussi de projets futurs. Tous ces outillages repérés sur le site permettent d'établir un recueil presque archéologique, et à la fois lyrique. Le paysage métallique parle et dessine nos pensées. Cette matière grise devient le filtre de notre analyse, et nous permet de constater que ces matières industrielles sont l'âme et le corps du territoire. Au delà de conserver la mémoire du site, cette frange métallique soutiens notre projet d'analyse et d'architecture.